DECOUVREZ ET PARTICIPEZ !
L’ensemble des établissements de l’Economie Sociale et Solidaire a connu un bouleversement sans précédent lors de la crise sanitaire et du confinement inédit lié à la COVID-19.
Avec un personnel réduit et la limitation des moyens classiques disponibles durant cette période (partenaires externes, sorties, activités…), les établissements ont repensé le sens de l’accompagnement des personnes accueillies, en en réinventant les modalités.
Cette créativité a été portée en grande partie par les acteurs de terrain, amenant parfois une plus grande autonomie des équipes et des méthodes de travail plus transversales.
Les collaborateurs du Réseau APOGÉES, restés en contact permanent avec les adhérents durant toute cette période, ont ainsi constaté de nombreuses initiatives locales.
Par exemple, quand certains établissements ont développé de nouvelles activités via les outils numériques pour maintenir le lien entre les usagers confinés en établissement et
En tant que tête de réseau national, APOGÉES souhaite mettre en lumière ces initiatives pour tirer des enseignements sur leur réalisation et ancrer dans le temps les pratiques remarquables.
A travers une enquête nationale, nous vous sollicitons aujourd’hui pour témoigner de la façon dont vous avez maintenu et renouvelé l’accompagnement des usagers dans cette situation de crise sanitaire.
L’objectif de cette étude est d’identifier les expérimentations de la crise sanitaire et de les valoriser.
Témoignez et partagez votre expérimentation : de l’idée initiale à la conception du projet, des échecs aux réussites jusqu’à sa mise en application, sa pérennité ainsi que la répartition des rôles au sein des équipes :
- Quel projet avez-vous mis en place ?
- Dans quelle situation était l’établissement pendant la crise ?
- Quels ont été les éléments déclencheurs du projet ?
- Quels nouveaux besoins ont émergé durant cette période particulière ?
- Qui a été à l’initiative du projet ? Comment se sont répartis les rôles de chacun au sein de l’établissement ?
- Comment la conception et la mise en place se sont faites ?
- Des changements organisationnels en interne ont-ils été nécessaires pour la réussite du projet ?
- Comment les usagers ont-ils été impliqués dans le montage du projet ?
- Comment les salariés et bénévoles se sont impliqués dans ce projet ?
- Quels ont été les partenaires externes impliqués dans le projet ?
- Quels freins ont pu être levés pendant la crise pour lancer le projet ?
- Quels freins se sont maintenus ?
- Avez-vous constaté l’apparition de nouveaux freins ou de nouvelles contraintes ?
- Quelles ont été les modalités de financement de l’action innovante ?
- Quels sont les impacts et les bénéfices apportés par ces changements ?
- Qu’est-ce qui n’a pas ou peu marché ?
- Que reste-t-il de cette nouvelle méthode d’accompagnement ? Quelles seraient les raisons de l’absence de continuité de ce projet ?
- Quelles leçons pouvez-vous en tirer ?
Nous vous proposons de témoigner par différents moyens :
- Directement sur le site internet
Témoignez ci-dessous ou
- Par mail
Utilisez l’envoi par mail à en suivant ce lien si vous souhaitez échanger directement avec le cabinet APHILIA et ne pas témoigner publiquement.
- Lors d’un moment d’échange
Nous pouvons organiser un entretien individuel ou collectif avec les membres du projet pour recueillir votre témoignage, sur site ou en téléréunion.
Le Cabinet APHILIA, pourra vous solliciter pour approfondir avec votre accord certains éléments de votre témoignage.
Vous souhaitez en savoir plus sur cette enquête ou échanger de vive voix avec un chargé d’Etude ? Contactez le cabinet APHILIA au 04 78 68 00 79
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Notre centre de préorientation et UEROS et l’ensemble de la structure étaient fermés durant le 1er confinement. Les résultats de la réflexion menée à distance durant cette période pour toutes les équipes afin de permettre une réouverture dans les meilleurs conditions ont été mises en place sur le terrain par quelques collègues la semaine précédant la réouverture. Le personnel, seul présent au début, s’est vu peu à peu rejoint par nos usagers de retour en présentiel, tout en restant prudent en gardant une partie de formation en distanciel quand cela était possible.
Concrètement, mise à disposition de gel et de masques dès l’entrée dans la structure (changement de masque à chaque demi-journée), réorganisation des groupes d’usagers afin de respecter la jauge sanitaire des salles de formation, pour usagers et personnels : mise à disposition en de nombreux endroits de gel et de lingettes désinfectantes pour les zones de contact, désinfection systématique du mobilier des salles de cours et des bureaux de collègues en cas de changement d’occupants. Cette organisation a paru efficace puisqu’aucun cas n’a été décelé à ce jour.
Pour ce deuxième confinement, nous sommes ouverts et accueillons du public. Il est clair que cela modifiera durablement sans doute notre organisation du travail.
Lors du 1er confinement et à ce jour nous avons fait le choix de ne pas confiner les résidentes dans leur chambres.
Par contre pour les visites ,celles-ci ont été limitées + port du masque obligatoires et lavage des mains pour les 2 parties et rencontre dans une pièce dédiée.
Pour le personnel port du masque obligatoire + rappel des gestes barrières.
Nettoyage des rampes et boutons d’ascenseur 2 fois par jour.
Lavage des mains avec gel hydroalcoolique des résidentes à l’entrée du réfectoire avant chaque repas + on avait déjà à disposition dans plusieurs
secteurs de la résidence des points avec du gel hydroalcoolique.
En octobre nous avons eu un membre du personnel testé positif au Covid 19,celui -ci a été mis en arrêt travail, , nous avons donc confinées toutes les résidentes dans leur chambres pendant 15 jours+ fais faire tests PCR, nous avons eu 4 cas positifs.
Pour la prise en charge de celles-ci nous avons acheté sur-blouse, sur chaussures, visière + gants jetables que nous utilisons déjà au quotidien,
et en concertation avec le médecin avons appliqué les mesures nécessaires pour le tri de leur linge et déchets.
Puis port du masque obligatoire des résidentes lorsqu’elles circulent dans les lieux communs ainsi que lors des soins.
A ce jour tout va bien , mais nous continuons a être très vigilant.
Me Thyvollet
Mise en place d’une nouvelle organisation au sein de l’établissement scolaire dans le respect des normes sanitaires
-port du masque obligatoire
-prise de température tous les jours pour les élèves demi pensionnaires
-nettoyage et désinfection des locaux tous les jours
-mise en place de 2 services au niveau de la restauration
-séparation physique dans la cour de récréation
Les salariés peuvent faire du télétravail. Les locaux ont été réaménagés pour maintenir la distanciation physique
Bonjour Mme GERARD,
Je vous remercie de votre participation.
Pouvez-vous nous préciser le type d’établissement, le département où il se situe et votre fonction ?
Pouvez-vous développer la partie sur le télétravail des salariés. Quelles nouvelles pratiques d’accompagnement ou de formation se sont développées durant cette période de confinement? Comment les élèves ont réussi à gérer cela ? Quels freins avez-vous rencontrés?
Type d’établissement : ESAT
Les mises en place :
Embauche avec horaires décalés et débauche de la même manière,
Barnum avec plancher et chauffage pour désencombrer la salle de restauration
Rajout de services pour le temps déjeuner
L’eau et les diverses demandes sont servis à table
Changement de masques dans la journée et lavage de mains régulier
Mise en place d’un sens de circulation au sein de tous les bâtiments de l’ESAT
Protection de nos travailleurs optimisée par le respect des gestes barrières de la part de tous, annulation des contacts extérieurs en attendant la fin de ce second confinement (formation, activités extérieures…)
Pour l’instant ces dispositifs paraissent judicieux, car nous n’avons pas d’épidémie dans notre établissement.
Dans notre structure (MARPA) nous avons fait le choix de ne pas confiner les résidents dans leur appartement mais de continuer à vivre presque normalement afin d’éviter la rupture de lien social, les repas se sont toujours pris en commun et le personnel interne a proposé des animations (2 à 3 par semaine).La responsable aidé d’un membre du personnel animait ces ateliers (gym, mémoire, création…)Par contre les résidents qui avaient quittés la structure devait au retour être isolée pendant 14 jours. Toutes les familles ont été consultés avant de prendre cette décision et si un résident souhaitait ne pas venir dans les parties communes il était servi au domicile.
En ce qui concerne les EPI nous avons fait appel au don et fabriqué des sur blouses, des masques en tissu, nous utilisons des serpillères universelle avec élastic pour remplacer les sur chaussures. Le SAS d’entrée est dédié au changement de vêtement et les résidents n’y ont plus accès.
Mme RENAUD,
Je vous remercie beaucoup pour votre témoignage.
Je me permets d’approfondir certains éléments avec vous par des questions complémentaires.
– Concernant les EPI, pouvez-vous me préciser comment vous avez formulé votre appel aux dons et auprès de qui (presse, bouche à oreille, relais par des partenaires, sur internet) ?
– Pour la fabrication des masques, qui s’est mis à l’ouvrage pour en faire (salariés, usagers, familles)?
– Pouvez-vous préciser votre département et votre type de poste?